L’apprentissage du chinois ne pose pas plus de difficulté à l’oral que n’importe quelle autre langue. En situation d’immersion, la curiosité, l’envie et le besoin d’échanger suffisent pour faire des progrès rapides. Ceci est particulièrement vrai à l’école, au sein d’un groupe homogène en âge animé par une enseignante native.
C’est le constat que nous faisons au quotidien en observant nos élèves, qui sont exposés chaque jour à une demi journée d’enseignements en chinois.
Pour ces enfants, à la fin de la maternelle, le chinois est une discipline qu’ils pratiquent aussi naturellement que les mathématiques ou l’expression artistique.
Il leur est donc aisé de reconnaitre, en fin de maternelle, environ une soixantaine de caractères parmi les plus simples et les plus courants comme par exemple : court, long, grand, petit, les chiffres, les membres de la famille etc… Et c’est sur cette base que l’écriture vient graduellement se mette en place.
Mais au-delà de son intérêt culturel et linguistique, le chinois se révèle être un atout dans les apprentissages pour la suite de la scolarité.
Les recherches réalisées dans le domaine démontrent que la maitrise de deux langues développe la plasticité cérébrale. Cela signifie que les élèves bilingues ont une plus grande habileté à penser de manière critique et à analyser des informations complexes. Ils sont également meilleurs en résolution de problèmes car ils disposent de deux référentiels logiques. Enfin, leur capacité de mémorisation est le plus souvent supérieure à celle des enfants monolingues.
Cela se vérifie aussi bien dans leurs résultats en mathématiques, qu’en lecture ou en vocabulaire et enfin aux tests standardisés.
A travers ce contact avec une autre langue et une autre culture, les jeunes enfants acquièrent en plus une meilleure compréhension de leur langue maternelle.
Bref, à tous points de vue, le chinois en maternelle… Ça peut mener loin !
